Construction du programme, calendrier

Je pense qu'il est plus judicieux de construire le programme en fonction des idées des participants.

A mon avis, si on procède de la sorte, on obtiendra un résultat qui sera le reflet des intérêts des personnes qui participent à la création du programme: le programme sera parcellaire.

Par exemple, pour 2012, le programme Vega traitait et précisait les thèmes suivants:

Culture
Démocratie
Economie
Enseignement
Environnement
Finances
Jeunesse
Logement
Mobilité
Numérique
Santé
Sécurité
Social
Sport
Urbanisme

Pour chacun de ces thèmes (ou presque), il y a un candidat Vega qui le porte...

Je pense que l'on doit ratisser le plus large possible, tout en se limitant aux aspects purement communaux car on n'a pas le temps d'en faire plus... mais on ne peut pas se permettre d'avoir un programme qui ne serait pas global... C'est mon avis.

Oui, mais ratisser le plus large possible, c'est risquer d'être confronté à des sujets qu'on ne maîtrise pas et qu'on ne saura pas défendre lors de débats, interview, questions des électeurs,... Comme tu as dû le remarquer, en Wallonie, on n'est pas beaucoup de pirates. Encore moins par commune. Si chacun doit porter un sujet, on ne va pas porter grand chose ;-) Je pense que les idées font naître des idées et qu'il faut commencer par ce qu'on maîtrise ou ce qui nous intéresse vraiment. Voilà mon avis. Personne n'ayant tort, quel est l'avis des autres?

P.S.: à Waremme on a commencé sur la sécurité routière avec la vitesse, sur l'embellissement de la commune, le conseil citoyen, l'introduction des logiciels libres dans la commune et l'immersion en néerlandais. Vu que je suis la seule à m'intéresser au programme, ça ne fait pas lourd et les idées n'avancent pas (voir ici: https://www.loomio.org/g/flEjYyNq/pirates-r-gion-waremme-programme-communales-2018).

Ayant vécu toute ma jeunesse à Geer et ayant été à l'école à Waremme, je connais un peu la ville et probablement pas mal de gens.

Mais ce n'est pas le sujet.

Es-tu seule parce que la sécurité routière et l'embellissement de la ville n'intéressent personne? Ou es-tu seule parce que les sujet proposés, et bien, il n'y a que toi qui les maîtrise?

Je vais être direct. Si cela ne prend pas à Waremme, perso, j'essayerais de ne pas faire pareil à Liège... Parce que là tu nous dis: "ça marche pas à Waremme, faites pareil à Liège!" Non merci...

De plus, ce n'est pas parce qu'un sujet ne figure pas dans un programme qu'on aura pas de question dessus.

Michel, la crew de Waremme est nouvelle, on est deux membres et un sympathisant, ceci explique que ça n'avance pas. Le programme est disponible sur loomio et donc accessible à tous mais si personne n'y participe, ça n'avance pas non plus. Ce n'est pas que ça ne prend pas à Waremme, c'est que personne ne s'investit au niveau même des pirates. Tu verras avec le temps que la mentalité pirate est assez particulière. Ceci explique beaucoup de choses. Le problème est le même à Liège. En deux ans, rien n'a jamais aboutit car les gens viennent et puis repartent.

La mentalité pirate? Qu'est-ce que c'est?

Soyons honnêtes, les humains, du moins la plupart, sont des suiveurs, ils ont besoin d'un leadership (de qualité de préférence ;) ) pour être motivés. Il leur faut un projet concret auquel adhérer...

Il faudra donc remonter ses manches, avancer sans se soucier de faire des émules. Parce que sans projet, pas de pirates!

PS: je sais que les pirates prônent la démocratie participative mais ils faut d'abord donner envie de participer... Et démocratie participative selon moi signifie(ra) de se prononcer sur des sujets que l'on pourrait soumettre. En attendant, il faut être courageux et persévérer.

Voici ce que @michelbraibant a déjà déblayé : http://piratepad.be/p/projet_programme_2018

Reste plus que le reste à faire, hein :D

Il y avait quelque chose qui me chiffonnait lors de la dernière réunion, et je n'arrivais pas à définir quoi, mais maintenant c'est clair dans ma tête donc je peux enfin l'expliquer.

Je vais utiliser une métaphore afin de me faire comprendre au mieux.

Imaginez, vous êtes au point A, vous devez aller au point B, en voiture. Vous ne connaissez pas le chemin et vous devez prendre sur le chemin plusieurs personnes.

Le premier scénario : vous prenez la route au hasard, en comptant sur la chance pour arriver au point B. Impossible d'arriver, et vous ne savez pas non plus vous coordonner avec les personnes à prendre.
Le deuxième scénario : vous prenez le chemin qui semble approprié, en suivant les panneaux. Vous arrivez éventuellement à bon port (sauf si la signalisation est manquante à un moment) mais vous risquez de traverser plein de villages, d'y passer des heures et vous ne savez pas non plus fixer rdv aux personnes pour les embarquer.
Le troisième scénario : vous regardez le plan avant de partir, vous constatez que vous devez parcourir 5 km dans le "mauvais" sens mais que ça vous permet d'aboutir à l'entrée de l'autoroute, grâce à laquelle vous arrivez vite au point B, et vu la simplicité du parcours, vous avez pu donner rendez-vous aux personnes sur le chemin.

Actuellement, concernant le programme des Pirates de Liège, nous sommes dans le 2e scénario : on prend un chemin qu'on pense être le bon, et puis après chaque étape on espère qu'on continuera sur la bonne voie. Mais on ne sait pas très bien comment ça va se passer en fait.

L'idéal, clairement, est le 3e scénario. Il faut que nous définissions ce chemin au plus vite (pas trop vite quand même, parce qu'il faut que ce soit solide). Sans ça, on risque de se perdre. On risque de gaspiller de l'énergie à se lancer dans des initiatives qui ne seront pas utilisées. Et on ne peut pas fixer les rdv aux citoyens (hors-pirates) sur le chemin, qui ne pourront dès lors pas participer à la construction du programme. Or, c'est essentiel que ce ne soit pas "un programme des Pirates", mais "un programme fait par les citoyens, sur une méthode proposée par les Pirates".

Et donc, quelle méthode ?
Plutôt que de réinventer la roue, j'ai regardé là où je pense se passaient les choses les plus pertinentes : les villes espagnoles.

Des projets citoyens, lancés peu de temps (1-2 ans avant les élections), composés de personnes issues de la société civile et éventuellement de partis non-traditionnels ; qui mettent en place une plateforme de participation citoyenne , et qui attachent une grande importance à ce que tout ce projet soit vraiment ouvert et transparent. Et ces projets ont remporté les mairies de 11 des plus grandes villes d'Espagne, alors que dans le même temps Podemos se plantait aux provinciales. La différence résidait, semble-t-il, dans le fait que ces projets étaient vraiment ouverts, contrairement à Podemos.

Si l'anglais est ok, voici la méthode utilisée par Barcelona en Comú : https://barcelonaencomu.cat/sites/default/files/win-the-city-guide.pdf (je tâcherai de résumer et traduire cela dans les prochains jours).

Ici, une interview d'un membre de Ahora Madrid : http://commonstransition.org/this-is-how-people-power-wins-an-election-the-story-of-ahora-madrid/ (toujours en anglais, je vais essayer de résumer ça aussi).

En résumé : je souhaite vraiment qu'on s'attache à définir les différentes étapes par lesquelles on va passer pour aboutir à octobre 2018.
Cerise sur le gâteau : on ne sera pas obligés d'attendre d'avoir un programme pour communiquer. On sera en fait obligés de le faire, pour expliquer chacune de ces étapes.

Je suis OK avec ça! Un logiciel de gestion de projet avec diagramme de Gantt pourrait aider. Non?