Ecologie

L’exemplarité doit être le leitmotiv de l’action politique de la région, que ce soit dans l’implication des élus, donc non cumul des mandats, et dans ses investissements :
L’accessibilité dans tous les bâtiments, les lieux dont la région à la charge, lycées, CFA, Iles de Loisirs, Réserves Naturelles Régionales, transports…
La transition énergétique et la diminution des couts énergétiques. Un plan pluriannuel pour que toutes les propriétés ou lieux dont la région finance les bâtiments soient à énergie positive ou compensent leurs dépenses énergétiques par des installations de production d’énergie. La première étape étant les 12 Iles de Loisirs, propriétés de la région, les lycées et les CFA.
Les déplacements via les transports en commun doivent être amplifiés. Une mesure phare proposée est le ticket unique les WE et pendant les vacances scolaires. Tout le monde n’a pas besoin d’un Pass unique, les coûts des déplacements en famille ne permettent pas de favoriser ces transports. Le ticket unique, au prix d’un ticket de métro s’impose donc comme une solution économique, sociale et environnementale. Les WE et durant les vacances, les capacités sont énormes en places disponibles. Non seulement cela aurait une incidence sur le porte-monnaie des familles franciliennes, qui pourrait se déplacer plus facilement pour les loisirs, la culture, aller vois leurs amis, leurs familles, changer d’environnement pour quelques heures mais séduirait également les touristes, gros enjeux économiques.
Miser sur notre indépendance énergétique tout en réduisant les coûts des collectivités, des entreprises, des ménages est un défi que nous devons porter à bout de bras. Cela demande des milliards d’investissement. L’état ne veut pas investir massivement dans les énergies renouvelables et la rénovation des bâtiments. Les sociétés « fournisseuses » d’énergies, gaz, électricité ne s’en donnent pas les moyens, le budget de la région n’étant pas extensible, la solution reste l’investissement des habitants, des PME PMI, des agriculteurs, des collectivités, pour lever les fonds nécessaires. La proposition est donc de créer une coopérative à l’échelle de la région productrice d’énergies renouvelables, ou sur 6 ans la région Ile de France s’engagerait, elle, à hauteur d’un milliard d’euros. Nous disposons de centaines de milliers de toitures, que ce soient les collectivités, les entreprises, les agriculteurs qui pourraient se transformer en centrales photovoltaïques. On pourrait installer des « ombrières » sur les parkings qui serviraient de recharges aux véhicules électriques. Nous avons un réseau ferré et un réseau autoroutier immense, leurs couvertures partielles ou complètes en centrales photovoltaïques nous permettraient également d’avoir des capacités de productions énormes, tout en luttant contre les nuisances sonores. La transformation de nos déchets via la méthanisation pourrait produire l’équivalent de nos besoins en gaz ! Tout ceci aurait un impact immédiat, non seulement lutter contre les changements climatiques, mais nous mettrait dans une dynamique de créations de milliers d’emplois, de nouvelles filières, et nous permettrait de retrouver un souffle budgétaire pour financer nos besoins en services publiques

"Les déplacements via les transports en commun doivent être amplifiés." mais avec un ticket à prix unique pour le week-end, que fait-on de tous ceux qui n'ont même pas les moyens d'un carnet de ticket durant la semaine ?

Ne faut-il pas aller vers la gratuité des transports, avec en parallèle la fin d'un contrôle policier dans les transports qui est une dépense publique contre les moins favorisés avec ses barrières d'accès, ses caméras de vidéosurveillance et ses bataillons de contrôleurs qui participent de la chasse aux sans-papiers.

Je suis entièrement d'accord avec toi AK, mais en étudiant un peu le budget des transports pour autant qu'on y comprenne quelque chose puisqu'il faut non seulement éplucher le budget du STIF, mais aussi celui de la RATP (qui comme son nom ne l'indique pas s'occupe aussi du métro de Macao et de bien d'autres choses pas exactement franciliennes), la principale ressource si l'on veut rendre le métro d'accès libre et gratuit, consisterait à augmenter substantiellement le Versement Transport, payé par les entreprises de plus de 10 salariés.
Or, Valls a réduit les recettes de cette taxe en portant de 9 à 11 le nombre de salariés à partir duquel le Versement Transport est du par les entreprises, au nom du "small business act"
Je pense pour ma part que cette taxe devrait concerner a priori toutes les entreprises et être plutôt assise sur le résultat d'exploitation que sur le nombre de salariés.
Il faut cesser de penser les transports en commun comme un service rendu aux usagers. C'est un service rendu à l'ensemble de la collectivité. Même ceux qui ne prennent jamais les transports en bénéficient, car ils ont besoin d'air pur et de pouvoir circuler sans embouteillages. Même les entreprises qui n'ont que peu de salariés en bénéficient car elles ont besoin que leurs clients et leurs fournisseurs puissent se déplacer de façon fluide. Les transports urbains doivent être d'accès libre et gratuit pour tous.
Mais il ne faut pas se voiler la face : cela a un coût, et il faut semble-t-il trouver quelques 2,5 milliards d'euros qui sont actuellement collectés à partir de la vente des billets.

La gratuité doit être possible pour tous ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté et gratuité pour tous pour les courts trajets. Dans certaines régions il y a déjà des navettes gratuites. Et ce n'est pas l'argent qui manque :
http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis%2FLOCActu%2FArticleActualite&jid=1250269611827&cid=1250269607959

La gratuité est possible d'autant que la publicité remunere largement ces compagnies.

Ne faudrait il pas decouper tout cela en plusieurs propositions ? afin que chacunes puissent etre discutees ?

Cette discussion est obsolète, les propositions qu'elle contient ont été reportées ailleurs. Je vous invite à reporter vos commentaires dans le sujet approprié.