Loomio
Mon 7 Oct 2013 10:22AM

Idea: the administration propose every document to citizen in a open format

JF Julien Fastré Public Seen by 7

FR: L'administration partage régulièrement des documents avec les citoyens. Il peut s'agir, par exemple, de formulaires à remplir pour justifier des demandes de subsides, de document à pré-remplir, etc. Il s'agit, le plus souvent, de document traitement de texte et tableur.

Nous suggérons que l'administration propose systématiquement ces documents au moins dans un format ouvert, le format propriétaire pouvant rester disponible.

= Raisons =

Les formats propriétaires imposent aux citoyens / associations d'acheter des licences coûteuses, ou de recourir à une transformation de ces formats vers des formats ouverts, transformations souvent destructives (par exemple, les macros de documents tableurs lors de la justification de subsides).

Or, ces licences sont un coût supplémentaire. Il n'est donc pas imaginable que les administrations forcent les citoyens / associations à les acheter.

L'administration peut continuer à fournir des documents au format propriétaire, si elle le souhaite, ou si les associations - citoyens le demandent. Cependant, une alternative "ouverte" doit systématiquement exister.

PI

Patrick Installé Tue 8 Oct 2013 6:01PM

L'un des partenaires du Hackathon eGov Wallonie était l'eWSB (http://www.ensemblesimplifions.be/). Je n'ai pas eu l'occasion d'identifier un représentant lors de l'évènement.

Actuellement les documents "simplifié" sont derrière un rideau.
"""
Pour accéder au formulaire en ligne, le passage par l'espace personnel est obligatoire.
Veuillez donc vous connecter ou vous créer un compte si vous n'en avez pas encore.
Vous serez ensuite automatiquement dirigé vers le formulaire choisi.
...

C'est-à-dire qu'il faut activer d'un compte (combien de personnes sont arrêtées à cette étape ?). Pour le moment je suis blocqué par (???exception : 6502???"). J'ai donc fait un compte "Fake'" :-/

Un examen rapide permet de constater que la simpllification ne contient pas d'API et que les formulaires sont fait à la demande et peu normalisé. Le critère simple que j'utilise est la longeur du nom et du prénom dans les formulaires.

Ce que je pense qu'il faudrait faire c'est réinventer la roue et produire une api. Il ne faut pas se faire d'illusion le travail est complexe mais c'est cela le service public bien pensé.

JF

Julien Fastré Wed 9 Oct 2013 7:43AM

@patrickinstalle Pour moi, la simplification administrative, c'est la démarche de limiter et simplifier les démarches, d'éviter les démarches redondantes, etc.

Mais, même après la simplification administrative, il reste des formulaires à remplir, des documents à télécharger des administrations, etc.

Je travaille dans des ASBL où chaque année on doit utiliser des fichiers Excell (fournis par la région Wallonne, etc.) pour justifier des subsides. Ils sont bourrés de macros. Impossible de les ouvrir sous LibreOffice / OpenOffice. Une asbl qui n'aurait pas Excell serait pratiquement incapable de les remplir.

C'est ce genre de problématique que je visais par la proposition.

PI

Patrick Installé Wed 9 Oct 2013 8:38AM

Je comprend bien.
Tu vises l'outil. Je propose d'aller plus loin. Quel que soit l'outil, l'objectif est de fournir des informations à l'administration. Un format json (ou xml) est parfaitement suffisant pour toutes les interractions. Dans l'optique de la neutralité technologique des institutions, ce sont bien des informations qui doivent être échangées. L'utilisation obligatoire d'un produit informatique déterminé, dont la licence est limitée dans le temps est une source de problèmes à moyen ou long terme.

Pour illustrer le problème. Est-il raisonnable de conserver un document comme un certificat de naissance avec un logiciel ? Ce document doit pouvoir être traité pendant plus de cent ans. Aucun produit commercial ne permet d'assurer ce cycle de vie de ce type document. Seul un format libre et simple peut-être garant de la pérénité.

Pour reprendre ton exemple de l'interraction entre les ASBL et l'administration. Le besoin de l'administration est d'obtenir des informations. Ces informations doivent pouvoir être transmise dans un format aussi simple que possible entre les partenaires. Le produit qui envoie ou reçoit ses informaitons n'a aucune importance.
Il est évident, pour la simple raison de la durée de valitidé des produits, que les logiciels libres offrent un avantage significatif par rapport aux produits privatiseurs.

JF

Julien Fastré Wed 9 Oct 2013 3:13PM

Je pense que régler les communications dans les asbl en créant des spécifications xml ou json n'est pas une voie réalisable.

D'abord, chaque année, les impératifs administratifs changent, et donc les formulaires aussi. Une spécification serait caduque dès qu'elle est émise.

Ensuite, les personnes capables de comprendre du xml ou de rédiger des programmes pour en écrire sont peu nombreuses.

L'instrument princpal dans une association est un tableur: pour la compta, pour tenir à jour une liste de participants aux activités, etc.

Et puis, la plupart du temps, les rapports moraux sont des textes - que l'on travaille dans un traitement de texte.

Donc je pense qu'imaginer qu'une association va remplir un xml comme le font les entreprises pour déposer leur compte à la banque, c'est un peu exagéré.

Et puis, je crois qu'il faut être pragmatique: on ne peut pas tout demander en cinq ans. Si, déjà, à la fin de la léglislature, il existait une circulaire ou, mieux, un décret / loi qui impose à l'administration de proposer un format ouvert, ça serait déjà bien. Pour le reste, on verra dans cinq ans.

M

MaitrePylos Thu 10 Oct 2013 1:06PM

Par contre offrir un outil multi-plateforme (je suis très Scala pour le moment), qui permettrais de remplir ce document et le sortir dans un format standard serait une bonne avancé.

On peut imaginer une interface web permettant de remplir le doc par exemple et ce pour chaque form.

JF

Julien Fastré Fri 11 Oct 2013 7:50AM

Ca serait donc un outil d'aide pour créer des documents au format open document.

C'est vrai que, du coup, ça pourrait être plus efficace pour les membres de l'administration qui ont des besoins simples.

Pour les autres, il faudra leur installer LibreOffice :-)

MD

Michel Destrée Fri 11 Oct 2013 12:49PM

Le béotien en informatique que je suis peut vous affirmer qu'une partie des problèmes vient du fait que bcp de gens (et j'en suis) ne sont pas vraiment conscient de ce que permet l'informatique.

En caricaturant (à peine), pour beaucoup l'informatique c'est comme avant sauf qu'il n'y a plus de papier. En fait, il y a toujours des documents (fichiers) que l'on peut s'échanger (par mail) et qui contiennent de l'information (que l'on peut écrire ou lire à l'écran).

Il est difficile de concevoir que l'information peut être stockée dans une base de données et que l'on peut générer des interfaces pour l'éditer, la visualiser, ...

Lorsqu'on peut comprendre cela et le concevoir et qu'on se dit qu'il faudrait mettre cela en place pour son boulot (par exemple, interroger les associations) ... il faut pouvoir s'armer de patience car les procédures qui débouchent sur les développements informatiques de ce type d'interface sont long et coûteux.

Du coup, bien souvent on préfère bidouiller avec ce qu'on connait : excell, éventuellement agrémenté de l'une ou l'autre macro, ...

M

MaitrePylos Mon 14 Oct 2013 10:15AM

Toute la difficulté est de fournir des documents n'obligeant pas le citoyens à y aller de sa poche...hors installer Microsoft Office à un coût si nous voulons rester dans la légalité (pas de produit piraté donc). d'ailleurs avec les nouvelles solutions en ligne une partie de la population va devoir mettre la main au portefeuille car impossible de cracker....c'est maintenant qu'il faut amorcer le virage.

MD

Michel Destrée Mon 14 Oct 2013 5:50PM

"Nouvelles solutions en ligne" ... tu parles de quoi ?
Qui est "cette partie de la population" ?

JF

Julien Fastré Wed 23 Oct 2013 12:16PM

@micheldestree Microsoft commence à vendre des produits "en ligne": plutôt que d'installer Word sur son ordinateur, on utilise son navigateur pour aller sur le programme Word, qui est, quelque part, sur le net.
Microsoft vérifie de plus en plus l'utilisation des clés de licence: chaque installation est enregistrée en ligne et peut donc être vérifiée.